La Basilique Notre-Dame-De-Marceille se situe à
mi-chemin sur le trajet Limoux Pieusse. Elle est de style gothique
languedocien, avec une décoration intérieure qui rappelle
par bien des côtés le style mozarabe. L'église
qui abrite une statue de Vierge Noire est construite à côté
d'une source d'eau réputée miraculeuse, qui donne
lieu à des pèlerinages en Septembre. Elle serait aussi
construite sur l'emplacement d'un puits celtique.
Notre-Dame-De-Marceille est
citée en premier lieu comme une étape initiatique
importante par Fulcanelli dans son célèbre ouvrage
"Les Demeures Philosophales".
Du début jusqu’à
la fin du XIVème siècle, on voit soudainement se multiplier
en France des lieux de culte dédiés au culte de la
Vierge Noire. Tous ces lieux ont en commun le fait que la dédicace
du sanctuaire s’est faite sous le vocable de " Notre
Dame " ; de même la décoration des statues paraît
obéir à des règles strictes et communes.. de
la même façon, les légendes liées à
ces sanctuaires ont très souvent des traits communs
Autre coïncidence remarquable
: les chemins de pèlerinage pour Compostelle passent très
souvent devant ces sanctuaires. Coïncidences après coïncidences,
on remarquera aussi que bon nombre de ces sanctuaires chrétiens
ont été érigés sur des lieux autrefois
dédiés aux cultes néolithiques.
Toutes ces coïncidences
ne manquant pas d’attirer l’attention des chercheurs,
de nos jours, il existe toute une littérature telle que "Les
Jacques et le mystère de Compostelle" de Louis. Charpentier
qui, entre autres arguments, associe au culte de " Notre-Dame
", les cultes archaïques et païens de Notre-Mère-LaTerre,
sous les avatars d'Isis, de Cybèle, Astarté, Séléna,
Diane et autres déesses, Reines du Ciel et de la Terre, célébrées
dans des rites en l’honneur de la fécondité
et de la vie, de la mort.
Fontaine miraculeuse
de Notre Dame de Marceille. |
|
|
|
Vue de détail du Portail
d'entrée de Notre Dame de Marceille avec la Vierge
à l'Enfant surmontée d'angelots tenant chacun
respectivement, l'un main droite une pierre rouge, l'autre
main gauche une pierre en or. D'aucun ont voulu y voir une
allusion à la "Pierre Philosophale" des alchimistes.
|