Noël Corbu, héritier
de Marie Dénarneaud, transforme la villa Béthania
ancienne résidence de l'Abbé Saunière en
hôtel. Il semblerait que ce serait lui le premier, qui,
pour faire monter les touristes à Rennes-le-Château,
aurait commencé à évoquer, en les "améliorant"
avec de nombreux sous-entendus et maints détails pittoresques,
les agissements bien plus qu'étranges
de l'Abbé Saunière.
Première mention
du "TRESOR" dans un livre de Robert Charroux publié
en collaboration avec une association de chercheur de trésors
aux Editions "J'ai Lu".
En 1965 Gérard de
Sède qui s'est déjà fait remarquer par une
étonnante histoire sur le trésor supposé
de Gisors, château templier, publie à son tour un
"roman" ayant pour fond l'histoire du trésor
maudit de Rennes-le-Château.
L’Abbé Bérenger
SAUNIERE arrive à Rennes-le-Château en juin 1885,
il a 33 ans. Terrassé par un malaise le 17 janvier, il
mourra le 22 janvier 1917 à l'âge de 65 ans. Les
évènements qui suivent son agonie sont eux-mêmes
entachés de mystère : en effet lorsque son ami et
confesseur l’Abbé Rivière fut mandé,
celui-ci ressortit de l’entretien tout bouleversé
: il devait mettre une bonne année à sortir d’une
dépression née de ce jour de confidences. De plus,
deux jours après la mort de Saunière, Rivière
revint lui administrer les sacrements post mortem… ce qu’il
n’avait donc pas fait lors de la visite précédente…
Seules des raisons gravissimes peuvent empêcher un prêtre
d’accorder l’absolution à un mourant…
Départ de l’histoire
(parmi plusieurs variantes) :
- Le 24 Octobre 1885, un notaire de Quillan, meurt dans un accident
au cours d'une promenade avec l'Abbé Saunière. Le
notaire aurait sollicité l'abbé pour une traduction
d'un document écrit en latin.
[Question : pourquoi s'adresser
à Abbé Saunière plutôt qu'à
un des autres curés des paroisses voisines bien plus accessibles
que Rennes-le-Château ?]
- Premier travaux dans
l'église entre la mi 1885 et 1886 suite à un don
(1000 F) de la Comtesse de Chambord (décédée
en 1886). [Pourquoi ce don à l'Abbé Saunière
? D'où le connaissait-elle ?]
Découverte de la
dalle des chevaliers :
- La dalle représente
deux cavaliers montés sur un même cheval. On retrouve
pratiquement le même motif sur un sceau du Temple, ce qui
irait dans le sens de ceux qui voient dans "l'Affaire"
de Rennes-le-Château une affaire templière. Mais
ici, d'autres suggèrent l'histoire de la fuite du présumé
Sigibert IV fils du Roi Dagobert II et petit fils du Comte de Razès.
- Découverte des
fameux parchemins dans le creux du pilier wisigothique qui soutenait
la table de l'autel. Les parchemins actuellement produits sont
très contestés, on ne peut pas être sûr
que ceux-ci soient ceux que l'abbé a découvert
dans le pilier.
[Question : qui aurait
eu l'intérêt de les substituer aux originaux ?]
- Voyage à Paris
sous prétexte de faire déchiffrer les-dits parchemins
écrits dans une graphie archaïque.
- L'Abbé Saunière
à Paris fréquente le milieu des cercles occultistes
nombreux en cette fin de siècle. Des noms sont avancés
tels que ceux de George Sand, Chopin, Ema Calvet, Claude Debussy.
Dans ce milieu, Gérard de Nerval sera aussi cité
comme impliqué dans l'affaire, de même qu'un certain
Jean Hort alias Louis Salvador de Hasbourg.
- Retour de l'Abbé
Saunière à Rennes-le-Château, il affiche une
aisance nouvelle, peu à peu et au cours des 30 années
qui suivirent, il aurait dépensé 30 millions de
francs lourds, somme astronomique par rapport au traitement d'un
curé de l'époque.
Entre-temps l'abbé
à des comportements qui rendent plus d'un perplexe : il
"déménage" pour ainsi dire le cimetière
accolé à l'église, tantôt effaçant
les inscriptions sur les dalles mortuaires, tantôt en y
rajoutant des graffitis. Il fait refaire à ses frais toute
la décoration de l'église et est le promoteur de
la route Couiza à Rennes-le-Château.
D'où vient cette
richesse ?
- trafic de messes (thèse
"officielle") ?
- l'Abbé Saunière
a découvert un trésor :
Trésor des templiers
: Philippe le Bel ordonne l'arrestation des Templiers en 1307
pour, suppose-t-on, confisquer les richesses de ces derniers.
Paradoxalement, lors de l'inventaire des biens des Templiers,
les hommes du roi ne trouvent que très peu de numéraire
! Les Templiers auraient-ils pu cacher leurs trésors ?
et où ? à Gisors, en Amérique ? dans la Forêt
d'Orient ? pourquoi pas à Rennes-le-Château ? La
garnison du Bézu aurait bénéficié
d'un étrange sursis de plusieurs jours alors que toutes
les autres commanderies ont été arrêtées
en même temps !
Trésor de Blanche
de Castille (révolte des pastoureaux).
Trésor des Cathares.
Quelques jours avant la réddition de Monségur, des
témoins ont pu voir 4 hommes s’échappant du
château en glissant le long de la paroi à l’aide
de cordes. Ils parviennent à s’enfuir et disparaissent
dans la nature. Pourquoi ont-ils pris tant de risques ? Quelle
a été leur "mission" ? Ont-ils été
chargés de préserver un secret, un "trésor"
des Cathares ?… La piste de l’un d’eux passerait
par Rennes-le-Château.
Trésor des Wisigoths
: en 410 de notre Ere, les Wisigoths pillent Rome et s’emparent
du trésor du Capitole célèbre pour avoir
abrité une partie du Trésor du Temple de Salomon
que les Romains avait eux-mêmes pillé en 70 de notre
Ere. La dernière des villes où le Trésor
ait été transporté, est la Cité de
Redhae, "jumelle" de Carcassonne et anéantie
par le Prince Henri de Trastamare 1361.
Manipulation de société
secrète
Rosicruciens, Francs-Maçons
?
Pro Mérovingiens
?
Affaire Gélis, Société
AGLA ou société angélique, "Viva Angélina",
papier à cigarettes TSAR fabriqué en France distribué
en Autriche ; les trois visiteurs.
Néo royalistes ?
Plantard ; menhir des Pontils, Nicolas Poussin, les Bergers d'Arcadie,"
E IN ARCADIA EGO", Colbert et les Beausoleils, Fouchet, Vaux-le
Vicomte et Versailles.
Néo templiers ?
Prieuré de Sion.
Les anomalies de l'église
de Rennes-le-Château :
Avant le porche de l'église,
dans le petit jardinet à gauche avant l'entrée du
presbytère, une "Vierge de Lourdes", mais la
devise "Pénitence, pénitence" gravée
sur le socle du pilier qui la soutient appartient au rituel de la
"Vierge de la Salette" apparue en 1846.
Le dit-pilier ne serait
que le fameux pilier Wisigothique où l'Abbé Saunière
aurait découvert les documents déclencheurs de "l'Affaire".
Mais encore un fait étrange ce pilier est ici à
l'envers de sorte que la croix qui y est représentée
devient "une croix retournée" ce qui est un fait
pas trop "catholique". De plus sur le pilier l'abbé
y fit rajouter la mention "Mission 1891". Comme personne
ne voit à quelle mission l'abbé pouvait bien se
référer, les adeptes de l'Abbé Boudet férus
de langue "Punique" (to pun en anglais : faire des jeux
de mots) nous proposent de lire l'inscription sous la forme "Miss
Sion" et de là nous renvoient à Mlle Ema Calvet,
cantatrice et égérie supposée de l'organisation
secrète du "Prieuré de Sion". Pour confirmation
à cette hypothèse on nous renvoie au calvaire de
Rennes les Bains, sur la route presque à la sortie du village
à gauche en direction de Bugarach, au bord de la Blanque.
Ce calvaire est cette fois-ci gravé de la mention "Mission
1895" avec en bas à droite au pied du socle l'inscription
"E. CALVET".
Le porche de l'église
:- "Terribilis est locus iste" : ce lieu est terrible
(GENESE XXVIII, 10 - 19).- "Domus mea domun oriationis vocatur"
: Ma maison est appelée lieu de prière. Ceci suggère
la suite : "Mais vous en avez fait une caverne de voleurs."
(Jésus chassant les marchants du Temple MATHIEU XXI, 13).
Caverne ?, voleurs ?, les Wisigoths ont volé aux Romains
les trésors sacrés qu'ils avaient eux-mêmes
volés aux Hébreux dans le temple de Salomon! ...
Dans l'église :
- à l'entrée
à gauche soutenant le bénitier un démon,
mais pas n'importe lequel des démons mais selon les spécialistes
de la mythologie judéo kabbaliste, ce démon serait
Asmodée qui n'est d'autre, lui, que le gardien attitré
du Trésor du Temple de Jérusalem, rien que çà
!
- juste au-dessus du bénitier
dans un cartouche aujourd'hui effacé les initiales entrelacées
"B.S." : Bérenger Saunière ? La Blanque
et la Sals ?
- immédiatement
au-dessus, au pied d'un groupe de quatre anges faisant chacun
une étape du signe de croix, une devise : "Par ce
signe tu le vaincras". Quel signe "B.S" ou le signe
de croix ? Et qu'est ce que l'on vaincra ? Qui ou quoi est désigné
par le pronom "le" ? Serait-ce une évocation
de la révélation à Constantin. L'Empereur
Constantin lors de la bataille qui l'opposa à Maxence eu
une révélation dans le ciel d'une immense croix
de lumière et entendit une voix qui disait : "Par
ce signe tu vaincras". Mais ici, il n'y a pas le pronom "le".
Alors, encore une fois....Pourquoi ?
Des amateurs de numérologie nous font remarquer que le
nombre de lettres de la sentence est de "22". Le nombre
"22" est bien redondant dans cette "affaire"
: 22 marches dans la tour Magdala, 22 dents pour le crâne
qui préside sur le porche d'entrée du cimetière.
Le nombre "22", comme les "22" lettres de
l'alphabet hébreu ? , ou comme les "22" lames
du Tarot ? ... Allez donc savoir !
- sur le même mur
de gauche en haut du confessionnal, une fresque représentant
Jésus soulageant les malheureux. Le sol est parsemé
de roses. Les roses, "la" rose, partout dans l'église
des roses : allusion directe à un tiers ordre rosicrucien
auquel appartiendrai l'Abbé Saunière ?
- sur les murs un statuaire
assez classique, mais dont certains attributs laissent perplexes
; par exemple, sur le mur de droite par rapport à l'autel,
Marie Madeleine à laquelle l'église est dédiée,
est représentée avec à ses pieds un crâne
reposant sur un livre ouvert : symboles alchimiques et "graalliens"
; elle tient dans sa main gauche un vase de nard précieux
symbole de la séparation, de sa droite la croix de la "
Voie Sèche "…
- accroché aux murs
les 14 stations du "chemin de croix", celui-ci présenterait
en lui-même des anomalies par rapport aux représentations
conventionnelles, mais il semblerait aussi que l'Abbé Saunière
ait lui-même fait faire des "retouches" sur des
personnages des tableaux : tel un centurion auquel on aurait ajouté
une barbe ou dans un autre tableau un nourrisson est emmailloté
dans un tissu écossais (allusion directe à la Franc-Maçonnerie
dite de rite Ecossais). Dans un autre tableau un scribe est assis
sur un fauteuil invisible, dans un autre il manque la lance d'un
soldat ; une étude plus approfondie révélerait
d'autres anomalies encore...
- au pied de l'autel un
tableau attribué à l'Abbé Saunière
met en scène Marie Madeleine dans une grotte, en prière
devant une croix. On y retrouve à côté d'elle
le crâne et le livre ouvert, mais en plus en y regardant
un peu plus attentivement, on s'aperçoit alors que la croix
à des bourgeons et des feuilles, comme si le bois qui servit
à la confectionner avait repris racine ! Comme on veut
y voir des feuilles de laurier, ici, certains rappellent des vers
attribués à Nostradamus que je cite de mémoire
(je n'ai pas retrouvé la source) :